Lauréat du titre de Meilleur Ouvrier de France à l’âge de 25 ans, Guillaume Gomez exerce depuis 1997 ses talents de chef cuisinier au Palais de l’Élysée. Engagé, le membre des Disciples d’Auguste Escoffier défend avec coeur les valeurs qui lui sont chères : la transmission, le savoir-faire, la mise en avant des producteurs et de leurs produits d’exception, la promotion de la gastronomie en France et à l’International, etc. À l’occasion du Sirha, il nous parle de Paul Bocuse et du regard qu’il porte sur la gastronomie.
Entretien avec le chef Guillaume Gomez
1- Avez-vous un souvenir marquant avec Paul Bocuse ?
Le 29 janvier 2004, il y a 15 ans jour pour jour, je me souviens de Paul Bocuse me remettant la veste de Meilleur Ouvrier de France. C’est un moment précieux et particulièrement important à mes yeux.
2- Selon vous, quelle est la place de Lyon dans la gastronomie ?
Lyon est la capitale de la gastronomie. L’art de la table a été inventé ici. Et c’est un parisien qui vous le dit (sourire). Entre ses célèbres bouchons lyonnais, sa cuisine bistronomique traditionnelle ou inventive et ses restaurants étoilés, il y a de quoi satisfaire les gourmets. Qui plus est, Lyon accueille de grands événements autour des métiers de bouche comme le Sirha qui nous réunit aujourd’hui.
3 – Quel regard portez-vous sur la Cité de la Gastronomie ?
Je suis sensible à toutes les Cités de la Gastronomie, et notamment celle de Paris-Rungis qui devrait voir le jour en 2027. En attendant, j’ai hâte de voir celle de Lyon. Ce sont des lieux où la gastronomie, le patrimoine, les savoir-faire et la transmission rayonnent. Ce sont également des lieux tournés vers le futur et sensible à l’innovation. Ça va être quelque chose de magique. Une belle fête. Le symbole de la France qui brille.
Photo de Guillaume Gomez pour 20minutes.fr